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Robin McKelle est une chanteuse qui a toujours évolué entre rythmes classiques, blues et pop.

Mais son amour du swing, des big band jazz l’a souvent emporté sur le reste. Elle a grandi à Rochester, Etats-Unis, avec une mère chanteuse de classique. Elle apprend le piano classique et joue du cor pendant une dizaine d’années. Mais ses influences sont Aretha Franklin, Donny Hathaway, Nina Simone et Gladys Knight, bref ! Le monde de la soul.

A l’adolescence, elle est de plus en plus attirée par les harmonies du jazz et par les chanteuses Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Franck Sinatra et Nancy Wilson. Elle étudie à l’université de Miami entre 1994 et 1996 et obtient son diplôme en 1999.

Elle s’installe à Los Angeles et tourne comme choriste avant d’être enseignante en chant à la prestigieuse école de musique « Berklee » de Boston.

C’est en 2004 qu’elle décide d’une carrière solo. Ses albums ne seront jamais de gros succès commercial et elle ne signera aucun hit majeur. Mais la qualité de ses compositions et de ses interprétations est remarquable et constant depuis ses débuts.

Rappelons que George Duke, BeBe Winans, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Terence Blanchard, Bob Shepard, Lonnie Plaxico, David Bowie, Carly Simon et d’autres ont demandé sa voix pour leurs enregistrements…

Nouvel album

The Looking Glass (2016, Doxie Records)**. Tasmine Archer, Des’ree, Amos Lee, ça vous parle ? Non ? Des artistes des années 1990 / 2000 qui étaient à la frontière entre pop, folk et soul avec qualité. Cet album s’inscrit dans cette tradition. Ici, pas beaucoup de jazz, encore moins de musique classique mais de superbes mélodies, de belles lignes de piano, une ambiance générale positive, pop et soul. Et un titre fort dans son parcours, le plus beau de cet opus à mon avis : « Heartbreak ».