La création de « Banzaï Lab » remonte à la fin de l’année 2007. Depuis, ce label associatif et les artistes qu’il défend ne cessent de prendre de l’essor.
« Banzaï Lab » soutient, favorise le développement et accompagne les artistes dans leurs démarches professionnelles afin qu’ils puissent consacrer leur énergie et leur talent à créer.
Initié par le groupe « United Fools », ce projet défend par essence des esthétiques novatrices qui mêlent musiques électroniques et instrumentales, mais « Banzaï Lab » s’autorise toutes les aventures, le label agissant en activiste pour lutter contre la création standardisée. De la production phonographique au booking en passant par la promotion, « Banzaï Lab » est un label à 360°, une grande bulle qui offre à ses artistes les moyens de travailler en toute liberté. La richesse de « Banzaï Lab » réside dans son éclectisme, du hip-hop à la drum’n’bass en passant par la world music, le jazz, le dub et le trip-hop. Chaque formation fait appel à ses propres influences, joue dans son propre registre.
La priorité est de respecter un équilibre entre instruments et machines. Côté label : 11 albums et 4 compilations déjà produites en 4 années d’existence : Pas mal !
Dans leurs productions, On retrouve des saveurs proches du travail des labels « Mellow » ou « BBE » ou encore proche du travail de Pete Rock depuis quelques années. Des breakbeats de dingues et du hip-hop pour puristes dans la lignée du meilleur de « Mo Wax » pour ne citer qu’un exemple. Voir DJ Low Cut avec son « 2Chains ». Les ambiances à la flume ou à la C2C sont aussi assez frequentes comme sur le « Fusoku » de Clem Beatz. Mais Banzaï c’est aussi de la bonne soul et du bon funk avec des productions très 80’s (l’excellent Proleter, « better days ») ou très 70’s avec influences Stevie Wonder évidentes (Mysdiggi, « Come We Go »). Mattic que nous avions rencontré ici est aussi chez Banzaï. Son « Full Moon » avec Fowatile est un moment fort de la dernière compilation.
Bref ! Depuis 20 ans, Nantes, Lyon, Marseille avaient montré de belles directions artistiques. Désormais, il faut aussi compter avec Bordeaux.
Benjamin « Ben » Grangeon