Beya, auteure, compositrice et interprète est née dans la banlieue lyonnaise mais réside désormais à Paris. Beya, c’est avant tout une voix, à la fois puissante et délicate, véritable vecteur d’émotions pures et sincères.
Elle trouve son inspiration dans des styles et milieux aux différentes couleurs musicales aussi variés que le jazz, la nu soul ou le hip hop. Beya met son expérience au service de son talent. Son univers est éclectique par son origine Algérienne d’abord, par ses expériences ensuite. Elle fait ses débuts sur la scène lyonnaise lors de « jam sessions » avec plusieurs formations d’afro-jazz, soul et funk. C’est dans ces clubs qu’elle se découvre une aisance pour l’improvisation vocale. Là, elle rencontre le groupe Zenzila qui lui permet de faire sa première tournée.
En 1995, le besoin d’évoluer est fort. Elle s’envole direction San Francisco et s’inscrit à la « Blue Bear School ». Elle y perfectionne son chant et affirme son style musical en intégrant la section « jazz vocal et improvisation ».
Beya se lance alors sur la scène locale, et multiplie les rencontres entre musiciens de jazz et Dj californiens. Ces rencontres joueront un rôle certain dans une mixité culturelle qui se ressent dans ses morceaux. De retour en France, elle collabore sur plusieurs projets avec Dj Max, beatmaker et producteur de hip-hop / soul music, double disque d’or (NTM, Nuttea, Tonton David, China Moses). En Allemagne, elle participe à la réalisation de l’album « Frootloop Vol.1 » avec « Hot Wire Records Trip-Hop Nu-Jazz » puis à l’album « Livret de famille » de Tonton David, produit par « Bansa Music ».
Vient ensuite la rencontre marquante avec Ty Macklin (« X square Music », Multi-Platine), producteur et compositeur pour Erykah Badu (« Baduizm »), India Arie, N’Dambi et Sandra St Victor, entre autres. Elle collabore avec lui pour enrichir son premier album (« Made-In ») de cette couleur soul en provenance de Dallas. L’oeuvre sortira en 2011, en auto production, avec « Feel conductor Prod ». Elle gagne la reconnaissance du public outre atlantique et obtient même un article sur le « Soultrain Magazine », bible de la musique noire outre-atlantique. La même année, elle fait une apparition au « festival de reggae » à Montréal, preuve supplémentaire de son ouverture d’esprit.
Depuis quelques années, elle se produit sur des scènes parisiennes telles que le « Trabendo », « Les Disquaires », Le « Sunset Club Jazz », le « Baiser Salée »…Elle s’offre aussi des premières parties prestigieuses comme celle du mythique groupe R&B « Mint Condition » au « New Morning », Paris. Cette année, appuyée par l’auteur anglais Steve Wellington (dreadlox holmes) et Dj Max, elle revient avec son nouvel EP intitulé « New Day », aux influences musicales métissées mêlant jazz, et nu soul futuriste. Elle y aborde des thèmes comme la protection de la planète, la mixité sociale et l’avenir sur le vivre ensemble. Comme elle le dit si bien : « Unity Is Not A Dream ».
Discographie
Made In (2011)** Acheter
New Day (2018)**. Ce qui surprend d’emblée, c’est cette voix haute, douce et envoutante. Il y a du Neneh Cherry dans ce timbre là. Le R&B de Beya flirt souvent avec le « trip-hop » de Bristol (Flagrant sur « Oblivious ») et avec la soul anglaise. Les ambiances sont parfois planantes, parfois très urbaines. Sur « Bohemian », le R&B, classique mais efficace, est de mise. Beya chante une soul résolument moderne et urbaine qui devrait plaire aux amateurs du genre. À découvrir. Acheter
Artistes du même genre ou de la même époque : Sandy Cossett, Dajla, Crystal, FKA Twigs, Ibeyi…