Nous avions découvert Philippe Soirat en 2002 sur l’album d’un ami : Cyril Bugnon.
À l’époque, je ne le connaissais absolument pas. Mais, le fait que Cyril, ami de Laurent Clarke, lui même fils de Kenny Clarke, choisisse ce batteur était le signe d’un très haut niveau technique. Sa façon de jouer fut un choc. Normal, le monsieur avait déjà une longue histoire avec l’instrument d’une part, avec le jazz d’autre part.
Dix sept ans plus tard, Philippe Soirat est toujours là. Son nouvel album « Lines And Spaces » est sur le point de voir le jour. Que dire ? D’abord, il est entouré de vieux compagnons de route tel le bassiste Yori Zelnik. Ensuite, Soirat ne surprend pas mais il joue un jazz classique beau, explosif, dans la lignée des plus grands du genre. « Nephtys » ainsi que « Second Genesis » mettent en valeur le saxophoniste lyonnais David Prez qu’on ne présente plus. Vincent Bourgeyx, pianiste, dispose également de nombreux espaces pour s’exprimer avec brio.
« Lines And Spaces », c’est neuf titres dépassant en grande majorité les 6 minutes par des gardiens du temple. Un jazz intemporel, solide dans la plus pure tradition. Bref ! Une valeur sûre parfaite pour les passionnés du genre.
Philippe Soirat « Lines And Spaces » (2019, Socadisc & Absilone)** Acheter
Sortie le 01/02/19