Regis Kole : Rencontre

Regis Kole Cet artiste nous offre un premier E.P. de qualité et très inspiré, entouré de jeunes musiciens et de valeurs sûres. Rencontre.

Musiculture : Votre album sent bon le funk, la soul, le reggae et la musique africaine : Avez-vous baigné dans toutes ces cultures ? Qui vous a influencé ?

Regis Kole : Merci Musiculture 😉 J’ai eu la chance d’avoir une enfance bercée par des styles musicaux très éclectiques.  A la maison l’atmosphère était imprégnée par les voix de la Motown, le Reggae de Bob Marley ou de U-Roy, l’Afrobeat de  Fela et  l’ énergie de Polyrythmo… Et aujourd’hui encore, Même si mon coeur bat au rythme de la soul et du funk, l’Afrique  n’est jamais très loin.

Musiculture : Vous donnez toute la place à l’acoustique et très peu aux instruments electroniques : Pourquoi ?

Regis Kole : Pourquoi pas ?;-). C’est le choix que nous avons fait sur cet opus, car je voulais surtout faire la part belle aux voix et aux instruments, afin de retrouver sur cet E.P., une ambiance très proche des émotions que je ressens sur scène. Les musiciens qui jouent sur l’album, sont les mêmes qui jouent sur scène avec moi.

Musiculture : Combien de temps pour la réalisation de cet E.P.? Ecrivez-vous textes et musiques ?

Regis Kole : J’ai pris le temps d’écrire et de roder chacun de ces titres sur scène au contact du public depuis plus de 3 ans. Mais cela fait 1 an que j’ai entrepris d’enregistrer ces morceaux entre Paris et New-york, avec mes musiciens (Luc Montanary, Dona Myrette, Christophe Mareschal, Alexandre Benichou). L’EP a été arrangé et réalisé par Isma Hill et Patrick Ruffino pour le titre « Agbafafa ».

Oui, j’écris les paroles & la musique de mes chansons. Sur cet E.P., et notamment sur le titre « Dagbé »,  j’ai voulu associer mon groupe à la composition. Car c’est une un chemin que nous parcourons ensemble. J’ai aussi voulu méler d’autres univers au mien : c’est le cas des  titres « My whole world is changing » que j’interprète avec Lokua Kanza, et « Agbafafa » avec Patrick Ruffino et la Guitare de Dominique James.

kolestage

Musiculture : Comment se sont passées les rencontres avec Manu Dibango et Lokua Kanza ? Pourquoi eux ?

Regis Kole : Ce sont tous les deux des artistes qui ont marqué mes jeunes années et pour lesquels j’ai un profond respect et beaucoup d’amitié.

Manu Dibango, m’a proposé ses premières parties en 2012 et 2013. Le moment venu, je lui ai demandé s’il voulait bien participer à ce titre sur mon E.P. « HERE&NOW ». Il a accepté très simplement. C’est un honneur pour moi. Un grand monsieur.  Lokua kanza, une voix remarquable et tellement inspirante . C’est un ami précieux. Je lui ai fait écouter le titre et il a accepté tout de suite. J’ai beaucoup de chance d’avoir autour de moi de si belles personnes…

Musiculture : Votre parcours, entre Benin, USA et France : Comment ces différents lieux ont-ils construit votre musique?

Regis Kole : Originaire du Bénin, je suis né à Paris mais c’est à Libreville au Gabon que j’ai passé mon adolescence. Puis j’ai regagné  la France, et les USA pour poursuivre mes études. Autant vous dire que  j’ai toujours baigné dans un arc en ciel musical aux couleurs de l’Afrique et de l’Occident. Mon univers est au confluent de ces multiples territoires musicaux dont j’essaye de faire une synthèse originale, à ma manière : De Marvin Gaye à Fela Kuti, d’Anthony Hamilton, à Sam Cooke en passant par Manu Dibango…

Découvrez son album ici.

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